Jour J -9, ou quand les problèmes de fennecs arrivent par téléphone
Gaëlle, l'amie que je vais rejoindre en Égypte, m'a appelée cet après-midi. On s'est dit qu'on allait se rejoindre le 9 mai au Caïre, à l'ombre du 3e cactus au nord du plus grand palmier de la première oasis à gauche après la pyramide, à l'heure où le soleil plombe au-dessus de la mosquée qui est le plus près de la rive ouest du Nil (et qui pensait qu'on n'étaient pas des filles préparées, hein?). Elle aura une djellabah jaune et moi un turban rayé. Je lui ai aussi fait part de ma découverte, en lisant d'autres blogs de voyageurs du désert: les fennecs aiment les souliers, et s'enfuient malheureusement avec tes godasses quand tu les oublies la nuit, au coin du feu, dans le désert. Gaëlle croit que les fennecs puent, comme dans l'expression "Puer comme un fennec" (j'ai un doute, je crois qu'elle l'a inventé son proverbe). On a donc ajouté l'item "Sentir un fennec pour vérifier s'il pue vraiment" dans notre liste de chose à faire, entre "S'engueuler avec un chauffeur de taxi qui nous charge trop cher" et "Remonter le Nil en felouque". Je crois qu'on devrait y arriver. On est des filles préparées après tout.